(Berlin) – Le 26 novembre, la campagne People First a exhorté les principaux dirigeants impliqués dans le projet de plan de paix pour l'Ukraine à veiller à ce que tout plan de paix concernant la guerre menée par la Russie contre ce pays place la dimension humaine au cœur de ses préoccupations, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.
Les responsables de cette campagne ont adressé une lettre ouverte à plusieurs dirigeants, dont le président américain Donald Trump, les chefs d'État des pays membres de l'Union européenne, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président turc Recep Tayyip Erdoğan.
« La priorité doit être donnée aux personnes détenues », a déclaré Benjamin Ward, directeur par intérim de la division Europe et l'Asie centrale à Human Rights Watch. « La libération des personnes détenues en raison du conflit doit être au cœur de tout effort de paix. »
La campagne People First (« Les personnes d’abord »), qui vise à obtenir la libération des prisonniers de guerre, a été lancée en janvier. Elle regroupe actuellement 73 organisations ukrainiennes, russes et internationales de défense des droits humains, dont Human Rights Watch.
Dans sa lettre, la campagne People First a souligné la nécessité de libérer les civils ukrainiens détenus par la Russie, les prisonniers de guerre des deux camps, les prisonniers politiques russes poursuivis pour leurs opinions ou leurs actions anti-guerre, ainsi que les enfants ukrainiens déportés ou transférés de force par les autorités russes.
La coalition s'est dite préoccupée par le fait que les civils ukrainiens et les prisonniers de guerre détenus par la Russie restent exposés au grave risque de tortures brutales et systématiques, et d'autres types de mauvais traitements.
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