Les autorités russes exercent une censure d’Internet et des moyens de contrôle qui se sont fortement intensifiés depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022. HRW a publié à ce sujet un nouveau rapport.

Les noms de certains journalistes et activistes burkinabè en exil ont été inclus dans une liste de personnes recherchées pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Cela s’apparente plutôt à un moyen de répression accrue contre les médias et les activistes.

L’administration Trump cherche à expulser un nombre croissant d’étudiants étrangers, par exemple pour avoir participé à des manifestations pro-Palestine ou exprimé leurs opinions d’une autre manière. Ceci représente une menace inquiétante à l'égard de la liberté d’expression dans ce pays.

En Thaïlande, 44 ex-députés du parti d’opposition Move Forward (« Aller de l’avant »), aujourd’hui dissous, ont été inculpés après avoir parrainé un projet de loi visant à modifier l’article sévère du Code pénal sur le crime de lèse-majesté. HRW appelle à la cessation de ces poursuites abusives.

Le récent amendement à la loi pakistanaise sur la cybercriminalité, en définissant de manière vague l’infraction que constitueraient de « fausses nouvelles », représente une menace grave pour la liberté d’expression, notamment sur Internet.

Alors que l’Azerbaïdjan s’apprête à accueillir la conférence annuelle de l’ONU sur le climat (COP29), du 11 au 22 novembre, les autorités ont intensifié leur répression contre les voix dissidentes.

Les autorités indiennes ont engagé contre l’écrivaine Arundhati Roy des poursuites liées à des propos qu’elle a tenus il y a 14 ans, au sujet du Cachemire. C’est un recours abusif à la loi antiterroriste, également utilisée contre d’autres personnes qui critiquent le gouvernement.

La journaliste/activiste chinoise Zhang Zhan a été libérée de prison, après quatre ans d’incarcération pour avoir documenté la gestion du Covid-19 par le gouvernement chinois.

Le Parlement géorgien a adopté un projet de loi sur « l'influence étrangère », qui vise à réduire au silence les voix critiques dans les médias et la société civile. Des milliers de personnes ont manifesté contre cette loi qui menace des droits fondamentaux.

Le rappeur iranien Toomaj Salehi, qui avait critiqué les autorités lors des manifestations ayant suivi le décès de Mahsa Amini, a été condamné à mort. Ce verdict injuste devrait être d’urgence annulé.